Guamote
Situation
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Le canton de Guamote se trouve à mi-chemin de l’avenue des Andes, au sud de Quito, à 50 Km de Riobamba. Avec les 9 autres cantons il fait partie de la province de Chimborazo et couvre une superficie de 1223,3 Km² ou 18,9 % de la superficie du territoire provincial. Le canton de Guamote est composé de trois paroisses: Guamote (village), Cebadas (rural) et Palmira (rural).
Climat et topographie
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Le canton a une topographie variée à cause de la proximité des Andes Centrales et Occidentales. La majeure partie du canton est formée de pentes, ce qui est, à côté de la déforestation, une des causes de l’érosion. Les territoires du canton se trouvent à une altitude de 2.600 et de 4.500 m, avec une température moyenne de 13,7°. Il y a deux saisons, l’hiver, d’Octobre à Mai (pluie et froid) et l’été, de Juin à Septembre (chaud, sec et venteux).
Langues
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La langue des Indigènes est le Kichwa. La majorité de la population est bilingue (Kichwa-Espagnol).
Les indigènes utilisent volontiers des diminutifs, aussi en s’adressant à quelqu’un «amiguita» (ma petite amie), «hermanita» (ma petite sœur), «un tesito» (une petite tasse de thé).
Population
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Des Kichwa, descendants de le tribu Puruha : 90 %
Blancs et métisses : 10 %
Ces dernières années un bon nombre de métisses qui habitaient au village de Guamote ont émigré aux E.U. et en Europe. De nombreux indigènes, qui habitaient dans les montagnes dans les environs du village, sont descendus habiter au village.
Niveau socio-économique
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L’activité principale est l’agriculture. Les principales cultures sont : les pommes de terre, les haricots et l’orge. L’activité principale des villageois est le commerce. Le marché du jeudi, un des plus grands du pays, reflète le dynamisme de cette activité. Ces dernières années plusieurs micro-entreprises ont démarré: artisanat, industrialisation des produits de l’élevage ou pisciculture. Toutes ces micro-entreprises sont familiales ou communautaires.
Enseignement
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Ce secteur est sans aucun doute confronté aux pires problèmes, entre autres
à cause de la formation défectueuse des enseignants, le manque de participation des communautés et, en général, l’aggravation de la qualité de l’enseignement. En 1990 l’analphabétisme touchait 37,55 % de la population âgée de plus de 10 ans et 44,2 % de la population âgée de plus de 15 ans.
La nouvelle loi de l’enseignement ouvre de belles perspectives, mais la majeure partie n’a pas encore été mise à exécution.